Finalité: Réseau patrimonial de connaissance.
Description: Suite au rapport du Conseil Général des Mines sur la gestion durable des eaux souterraines (1996), le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable (MEDD), représenté par la Direction de l'Eau, a demandé aux Agences de l'Eau d'assumer la responsabilité générale et le financement d'un réseau national de connaissance patrimoniale de la ressource en eau souterraine, sur le plan quantitatif et qualitatif. Le choix des systèmes aquifères est fait en concertation avec les partenaires de bassin. Le protocole correspondant, de juillet 1999, a pour objectif de définir un corps de règles communes aux six bassins hydrographiques françai, couvrant l'organisation générale, la piézométrie et la qualité. Pour les eaux souterraines, l'approche porte sur la quantité et la qualité.
Les densités retenues pour la mise en place des points de mesure sont établies par grand type d'aquifère :
1/500 km2 dans les aquifères libres (y compris les zones humides),
1/1000 pour les petits aquifères captifs (< 1000 km2 selon J. Margat,
1/3000 km2 dans les grands aquifères captifs (> 1000 km2 selon J. Margat)
1/7000 km2 dans le socle.
Ces densités de référence valent aussi bien pour la piézométrie que pour la qualité. Ces densités sont considérées comme de valeurs minimum, adaptables au cas par cas, notamment pour le socle.
Nombre de points : le réseau est en cours de constitution. Au 31 mai 2001 il comportait 1144 points et devrait atteindre environ 1300 points.
Délai moyen d'informatisation: De 2 mois à 1 an.. Adresse Internet: http://www.ecologie.gouv.fr.
Période couverte: Période couvrant celles des périodes dans les bassins.
Milieu
Eaux souterraines
Données décrivant l'état du milieu
Non
Données décrivant la pression et l'usage exercés par les activités humaines
Non
Données sur la description des réponses réduisant la pression de l'activité humaine
Pour les mesures de qualité, le prélèvement doit être fait après pompage pour les puits et forages, en instantané au débouché du flux d'eau pour les sources. Les analyses in situ, faites après stabilisation des valeurs mesurées, comportent : température, conductivité, pH, eH, oxygène dissous.
Les analyses hors site englobent les éléments ou radicaux majeurs et les micropolluants :
- éléments et radicaux majeurs (HCO3, CO3, Cl, SO4, Ca, Mg, Na, K, oxydabilité de la matière organique au KMnO6 en milieu acide à chaud, carbone organique dissous (COD), turbidité, Fe total, Mn total, dureté totale, fluorures, nitrates, ammonium)
- micropolluants : Sb, As, B, Cd, Cr total, Cu, cyanures libres, Hg, Ni, Pb, Se, Zn et 16 produits phytosanitaires répartis dans 4 familles (organochlorés, organoazotés,urées substituées, composés organo-chlorés volatils).
En environnement urbain, industriel ou mixte, de contexte karstique, on rajoute à cette liste les HAP(Hydrocarbures Polycycliques Aromatiques), les PCB (Polychlorobiphényles) et le HCB(Hexachlorobenzène).
Ces listes sont considérées comme un tronc commun minimum que l'on peut compléter au cas par cas.
Fréquence d'analyse
Les prélèvements doivent se faire en moyenne deux fois par an (une fois en basses eaux et une fois e
La liste de paramètres est considérée comme un tronc minimum que l'on peut compléter dans certains cas. L'objectif qualité est la mise en place de la démarche SEQ (Système d'Evaluatiion et la Qualité) adapté aux Eaux souterraines.